L’eau, une ressource à préserver coûte que coûte

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Depuis novembre dernier, nous sommes 8 milliards d’habitants sur la terre. Sur cette population, 2,2 milliards de personnes vivent sans accès à l’eau potable. C’est énorme et ce chiffre risque malheureusement d’augmenter. Pourtant, en 2015, le monde s’engageait à désaltérer tous ceux qui étaient privés de la ressource vitale qu’est l’eau potable, par le biais des Objectifs de Développement Durable (ODD), au nombre de 17. À travers l’ODD 6, la communauté internationale faisait le pari d’offrir « eau propre et assainissement à tous d’ici à 2030 ». En 2023, nous sommes encore très loin du compte.  

Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’eau 2023, ce 22 mars, les Nations-Unies dressent un constat qui laisse encore beaucoup trop de monde sur leur soif : pour atteindre cet objectif, il faudrait que les gouvernements du monde entier travaillent quatre fois plus vite que ce qu’ils font actuellement pour atteindre l’ODD « Eau propre et assainissement ». Seuls, ils n’y parviendront pas, selon l’ONU, qui en appelle à l’engagement de tout un chacun…

Des sécheresses fréquentes et longues

Le changement climatique n’aidant pas, offrir de l’eau potable et un assainissement à tous d’ici à 2030 demeure une chimère, les sécheresses étant de plus en plus fréquentes et longues. 

Sur la Corne de l’Afrique, dans des pays comme l’Ethiopie, le Kenya, la Somalie, des millions de personnes sont confrontés à une grave crise d’insécurité alimentaire et le manque d’eau, créée par une sécheresse, qui dure depuis plus de 18 mois, fait accroître le risque d’émergence de maladies contagieuses, entre autres conséquences.

En France, depuis deux ans, la sécheresse sévit, asséchant les sources d’eau et la nappe phréatique au point que, dans certaines communes, des maires en sont venus à décider d’interdire toute nouvelle construction ou toute nouvelle piscine, entre autres mesures pour préserver la ressource en eau.

Rationnement de l’eau au Maroc

Le Maroc n’échappe pas au phénomène. Le pays a connu, en 2022, sa pire sécheresse depuis 40 ans, après un épisode de trois années à vivre la même pénurie de pluies dont dépend grandement l’économie du Royaume.

Face au stress hydrique alarmant, les autorités marocaines avaient même décidé, en juillet dernier, de soumettre plusieurs régions au rationnement en eau potable et les grandes métropoles comme Casablanca n’y ont pas échappé.

Aux côtés des engagements plus importants des gouvernements, faisons donc chacun notre part, dans ce chantier vital qu’est la préservation de la ressource en eau. Contribuons à « accélérer le changement », thème de la Journée mondiale de l’eau de cette année en ne laissant pas couler le robinet pendant que l’on fait la vaisselle, en prenant une douche plutôt qu’un bain…Chaque petit geste compte pour préserver l’eau qui va se raréfier de plus en plus et surtout évitons de gaspiller l’eau en ayant toujours en tête que dans le monde 2,2 milliards personnes n’ont pas accès à l’eau potable et que beaucoup périssent par manque de cette ressource vitale.

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